Description: La Lame de Guetteur existe en quelques rares exemplaires et sous plusieurs formes. Il s'agit généralement d'épées, mais peut également être une lance, une hallebarde, hache, ou tout autre type d'arme blanche de type tranchant. Ayant toutes appartenu à des Guetteurs aujourd'hui disparus, Les Lames de Guetteur ont pour particularité d'avoir été construites par un forgeron de L'Ordre des Gardiens de l'Ether, dont les connaissances étaient très particulières. Forgées de manière magique dans un alliage d'argent et d'autres métaux à la composition secrète, ces lames sont capables grâce à leur haute sensibilité à l'Ether de blesser assez efficacement les êtres d'origine ethérée, autrement dit les dieux. Au fil des siècles, ces lames ont servi à "bannir" les dieux outrepassant leurs droits durant des durées variables, dépendant essentiellement de leur influence sur notre monde. Dans une moindre mesure, ces lames sont également efficaces contre les demi-dieu et tout autre type de créature en fort rapport avec l'Ether, comme les fantômes ou monstres élémentaires... Dans le cas de cette légende, la Lame concernée est une épée, longue et plutôt fine, au poids légèrement inférieur aux épées de cette taille.
L'épée sera accompagnée de Mémoires, en partie écrits par son propriétaire original, et contenant également une infime partie des archives secrètes de l'Ordre, qui ont été éparpillées aux quatre coins du globe par les quelques Guetteurs et Pèlerins ayant fui lors de la purge des Gardiens organisée par l'Empire il y a un peu plus d'un siècle. Dans le cas présent, les quelques documents en question contiennent les formules des résines élémentaires, sorte de produits alchimiques plutôt avancés permettant d'enchanter les Lames de Guetteur pendant environ une minute. Le principe des résines est le suivant: A condition de réunir les ingrédients nécessaires, le Guetteur peut créer une résine à appliquer sur la Lame (et uniquement celles des Guetteurs), qui grâce à sa composition particulière, se met à réagir avec l'Ether environnant pour s'enchanter de l'élément déterminé par la résine, qui se sera complètement consumée au bout de plus ou moins soixante secondes... Il existe cinq type de résine différents: - La résine de Terre (courante): De par sa nature liée aux plantes (et donc aux ingrédients assez courants), cette résine est plutôt facile à réaliser. Malheureusement ça en fait aussi la moins efficace, se contentant de doter la Lame d'épines provoquant certes de vilaines blessures car non régulières, mais aucun autre effet particulier. - La résine de Feu (plus ou moins courante): Composée d'ingrédients déjà un peu plus difficiles à se procurer (comme le charbon), la résine de Feu fut pourtant celle que les Guetteurs utilisaient le plus souvent. Grâce à elle, la Lame une fois enchantée se voyait entourée de flammes et était capable d'infliger des blessures brûlantes, dont les plaies continuaient de brûler encore quelques secondes après avoir été infligées. Luxian connaissait déjà cette formule, mais sans sa propre Lame, perdue à jamais dans le néant, il ne pouvait évidemment pas l'utiliser. - La résine de Foudre (plus ou moins rare): Moins utilisée que la résine de Feu, la résine de Foudre est également plus difficile à produire. En effet, sa composition nécessite un ingrédient d'origine magique capable de capter la foudre et la contenir, pour ensuite être gardée dans la résine. Evidemment, la difficulté de sa composition fait également son efficacité, car une fois enchantée, la Lame est recouverte d'éclairs, capables de déstabiliser l'adversaire à chaque coup porté, voir carrément l'incapaciter pendant de longues secondes si une plaie est infligée. - La résine de Glace (rare): Nécessitant des ingrédients créés aussi bien alchimiquement que chimiquement, la résine de Glace est rare car difficile à concocter. Les mini-laboratoires portables des Guetteurs ne sont pas assez élaborés pour la produire, les obligeant donc à créer cette résine dans un "vrai" labo fixe. Une fois enchantée avec cette résine, la Lame est entourée d'un épais brouillard givré, capable de produire des cristaux/projectiles de glace tranchants à chaque slash, de même que des brûlures par le froid sur chaque plaie. - La résine de l'Air (très rare): Plus rare d'entre toutes, la résine de l'Air est composée presque essentiellement d'ingrédients magiques. De par la rareté de ses composants, cette résine est également la plus efficace en combat de masse, car elle permet à la Lame de générer plusieurs types de courants à puissance variable, aussi bien tranchants que tourbillonnants. Dans ce cas précis, son efficacité dépend aussi du talent du Guetteur avec sa Lame, qu'il est censé pouvoir manier à la perfection...
Localisation: Dans le manoir d'un noble Valorien, qui promet l'Epée et les manuscrits en échange d'un périlleux service. L'obtention de ces objets par le noble en question sera expliquée au cours de la légende...
Imaginary - La quête de la Lame
-- Prologue --
Cela faisait des heures que j'étais sur ce cheval... La selle commençait à devenir sérieusement inconfortable, mais je devais tenir bon. J'arrivais bientôt à destination, encore une heure ou deux et la silhouette du manoir deviendrait enfin visible à l'horizon. A ma grande surprise, la carte qui m'avait été confiée pour joindre l'endroit était d'une précision redoutable. Les moindres petites oscillations de la route y étaient représentées à l'identique, et le relief du terrain était même dessiné à la perfection. Il s'agissait là d'un travail minutieux et attentionné, certainement pas l'oeuvre d'un cartographe amateur. J'ignorais la valeur d'une telle carte de nos jours, mais déjà à mon époque j'en connaissais qui auraient payé une sacré somme pour une telle qualité. Et malgré son apparente complexité, il m'était pourtant très simple de suivre le chemin qui me mènerait à destination. Un manoir, rien que la menton de ce nom devait signifier quelqu'un d'important, ou possédant au moins une certaine influence à la capitale. Car il ne se trouvait pas très loin d'elle, à quelques jours de marche à peine. Cette fois pour faire la route j'avais décidé de prendre un cheval. Grâce à lui j'ai pu gagner au moins deux bon jours de marche, mais bon sang ce que j'avais oublié à quel point se déplacer à cheval sur de longues distances pouvait vous bousiller le postérieur. Je n'étais plus monté sur un cheval depuis des années, et lorsqu'on était comme moi habitué aux sensations du chevauchage de wyverne, c'en était presque choquant. En parlant de wyvernes, Kyknos me manquait. Et pas seulement lui, toutes les wyvernes me manquaient. Ne pas ressentir leur présence commençait à peser sur mon esprit, je n'étais plus habitué à un tel "silence". Je sais qu'elles étaient probablement là quelque part, au delà de l'océan sur le continent inconnu, mais c'était bien trop loin pour que je puisse les sentir. Peut-être était-il temps pour moi de passer de l'autre côté et de les avoir à nouveau dans ma tête, mais je ne me sentais pas encore prêt. J'en savais encore très peu sur cette époque qui n'était pas la mienne, et je voulais en savoir plus avant de me décider à franchir le pas. Je voulais être sûr d'avoir tous les éléments, sûr de connaitre les détails les plus importants avant d'éventuellement avoir la version de l'autre camp. Ce que je ferais ensuite je ne le savais pas encore, mais il était certain qu'il allait me falloir du temps pour prendre une décision...
La pluie commença à tomber lorsque j'aperçus les premières lignes du manoir. Si j'étais arrivé quelques minutes plus tard, peut-être aurais-je dû faire face à une fine brume qui m'aurait masqué sa présence, mais heureusement pour moi j'avais ce cheval, dont la fatigue commençait doucement à se faire sentir. Il fallait dire que notre dernière véritable pause remontait à une journée presque entière et qu'à part un petit arrêt à la dernière rivière croisée pour le laisser boire, il n'avait rien dans l'estomac. Cependant j'avais correctement estimé la distance grâce à la carte et savait que nous arriverions à destination avant la tombée de la nuit. Dès l'entrée du domaine, je fus reçu par un domestique. Il me proposa de s'occuper du cheval, me laissant ainsi rejoindre la bâtiment à pied. Pour mon plus grand bonheur un énorme jardin entourait les lieux. Les spécimens qui s'y trouvaient étaient magnifiquement entretenus et d'une variété peu commune. Aconitum, Balisse, Bryone, Mandragore et j'en passe, il y avait là de quoi faire pas mal de concoctions. Véritablement émerveillé par toutes ces plantes, je me perdis presque au milieu des allées fleuries. Si bien qu'il fallut l'arrivée d'Erol pour me rappeler la véritable raison de ma venue jusqu'ici.
- Maître Luxian, avez-vous fait bonne route? - Oh... Oui, je vous remercie. - Si vous voulez bien me suivre, Lord Jumain sera bientôt prêt à vous recevoir.
Erol, je n'arrivais pas vraiment à cerner ce personnage. Alors que je passais la nuit dans une auberge au sud du royaume d'Aurhyne, il était venu me trouver, comme sorti de nulle part. Il s'était présenté à moi en tant que majordome d'un certain Jumain, qui aurait selon lui quelque chose qui pourrait m'intéresser. Evidemment je fus intrigué et demanda quelques informations supplémentaires, mais tout ce que je reçus fut la carte qui me mena aujourd'hui à ce manoir. Et à peine me l'avait-il remise qu'il disparut dans la pénombre, aussi rapidement qu'il m'était apparu... Une magie de téléportation sans doute, à moins qu'il ne s'agissait d'une sorte de projection et qu'il ne m'ait en fait jamais apparu en personne, allez savoir. En tout cas un majordome adepte de la magie, ce n'était pas très commun.
- Veuillez attendre ici quelques instants je vous prie.
Il m'indiqua un siège dans un couloir à la droite de l'immense hall d'entrée. Le tout était très chic et transpirait une certaine classe, bien que ce n'était pas trop mon style. Restant debout à côté de la chaise, je tombai nez à nez avec un magnifique portrait de famille. Un couple et leur jeune enfant, peints avec talent et réalisme pour le plus grand bonheur de mes prunelles. L'homme sur le portrait avait un visage bienveillant et une allure noble dégageant un certain charisme. La femme elle semblait heureuse et épanouie, de même que le petit garçon qui ne devait pas avoir plus de huit ans. Si c'était à eux que j'allais avoir à faire, je ne voyais pas trop ce qu'ils allaient pouvoir m'apporter. Ils étaient censé avoir quelque chose qui était susceptible de m'intéresser, mais au plus je m'interrogeais, au moins je voyais à quoi ça pouvait bien faire allusion...
- Lord Jumain va vous recevoir... Par ici je vous prie.
Curieusement, Erol m'emmena dans un couloir complètement à l'opposé de celui où il m'avait fait patienter. Ce manoir était si grand qu'il nous fallut plusieurs minutes pour joindre le bureau de Jumain. Minutes durant lesquelles je pus admirer d’impressionnantes pièces d'orfèvrerie disposées ça et là en guise de décoration. Certaines semblaient dater de mon époque et peut-être même d'avant, et devaient valoir une véritable petite fortune. Il y avait aussi des armures et des armes d'apparat toutes plus incroyables les unes que les autres, laissant penser que ce fameux Lord Jumain devait être un sacré collectionneur. Enfin arrivés devant sa porte, Erol l'ouvrit et me laissa entrer en premier. A ma grande surprise, l'homme se trouvant à l'intérieur n'était pas celui du portrait.
- Ah, voici donc le fameux Guetteur...
Des cheveux roux tirés en arrière, des petits yeux presque mesquins et un nez limite proéminent, Jumain ne m'inspirait guerre confiance, et ce dès le premier regard. De l'or plein les doigts et autour du cou, il était le genre de bonhomme qui aimait afficher sa richesse, et faisait par la même occasion preuve d'un mauvais goût que même quelqu'un d'aussi peu en phase avec son temps que moi pouvait déceler. D'une voix sombre et limite agacée, il m'invita à m'assoir.
- Prenez un siège. - Sans vouloir vous vexer je préfèrerais rester debout. J'ai été en position assise une bonne partie de la journée et... - Soit. Vous voulez boire peut-être? - De l'eau fraiche ne serait pas de refus, la route a été longue. - (Pendant qu'Erol allait chercher un pichet) Je suppose que vous avez des questions? Commençons donc par là. - D'accord, comment savez-vous ce que je suis? Que me voulez-vous et comment m'avez-vous trouvé? - C'est Erol qui m'a parlé de vous. Vos exploits sur la place de Concordia ont fait un peu de bruit et il a eu vent de vos dires concernant l'Ordre des... Comment déjà? - Gardiens de l'Ether. - Voilà. Voyez-vous ce cher majordome est un féru d'histoire et lorsqu'il s'est souvenu à quoi ça correspondait, il m'a fait remarquer qu'il y avait mention de votre Ordre dans une pièce de ma collection.
Là il posa un long objet recouvert d'un drap ancien sur son bureau. Déballant le tout avec minutie, il dévoila ce que je reconnus comme une Lame de Guetteur, soigneusement rangée dans sa gaine, accompagnée de manuscrits tenus ensemble par une vieille cordelette. Le manche de cette épée ne m'évoquait aucun souvenir, ce qui voulait dire qu'elle avait appartenu à un Guetteur ayant vécu après mon époque. Mais il n'y avait pas de doute possible, il s'agissait bien là d'une Lame de l'Ordre, spécialement forgée pour chasser les dieux. Et en observant le format des manuscrits, je compris rapidement qu'il s'agissait probablement là d'une partie des archives secrètes qui avaient disparu des ruines de l'Ordre. Pris entre la surprise et l'incompréhension, j'interrogeai Jumain. Ce fut à cet instant qu'Erol revint avec de quoi boire.
- Où avez-vous eu ça? - Héritage. Bref, après avoir confirmé qu'il s'agissait bien d'objets en rapport avec votre Ordre, ce cher Erol a décidé qu'il serait utile de vous contacter. Ayant des yeux et des oreilles dans tout Aurhyne, il ne fut pas très difficile de vous retrouver, surtout avec votre physique disons... Particulier. - Héritage hein... Donc si j'ai bien compris, vous avez eu vent de mes dires sur la place, et avez décidé d'y croire? - Ce que je crois n'a aucune importance. Ces objets vous intéressent-ils ou pas? - Bien sûr. Mais je suppose que vous ne faites pas ça par simple bonté n'est-ce pas? Vous attendez quelque chose de ma part. - Vous êtes moins bête que vous en avez l'air... Suivez-moi.
Et nous étions repartis pour un tour du propriétaire. Cette fois nous nous dirigeâmes vers les étages supérieurs. Je profitai du trajet pour enfin boire pendant qu'Erol nous suivait avec son plateau sans dire un mot. Nous finîmes par arriver sur une énorme double porte ouvragée. Celles-ci donnèrent sur une imposante chambre, dont le décor me décrocha un air presque ahuri. Sur les murs, de même que les sols et le plafond, une gigantesque fresque représentant des paysages complexes, tous reliés comme faisant partie d'une lande commune. Le tout avait été peint d'une manière extraordinaire, laissant une impression de réalisme à couper le souffle. Mais plus incroyable encore, le tout semblait presque bouger, comme animé d'une vie propre. Ce n'était certainement pas naturel, et suscitait évidemment ma curiosité. Au milieu de tout cela il y avait un lit en baldaquin, disposé exactement au centre de la pièce. De la porte au lit le sol était neutre de tout dessin, et semblait être la seule partie de la chambre restée intacte.
- Voici Erik.
Tellement fasciné par la fresque, je n'avais même pas remarqué la présence d'un jeune garçon dans le lit. Il ressemblait trait pour trait à l'enfant sur le portrait de l'entrée, avec deux ou trois années de plus. Il était endormi, ou plutôt inconscient.
- Votre fils? demandais-je, bien que je me doutais que ce n'était pas le cas. - Celui de ma femme... Et de feu Lord Beleg, le premier époux de ma Yulia. Il nous a tragiquement quitté il y a trois ans maintenant. - Il est dans le coma? Que lui est-il arrivé? - Erik est un enfant particulier, intervint Erol. Depuis la mort de son père, il s'est renfermé sur lui-même et parle très peu. Pour combler son chagrin il s'est réfugié dans le dessin. Malgré son jeune âge son talent avec un fusain est prodigieux, et... - Assez. C'est arrivé il y a un peu moins d'un mois. Un jour il a commencé à se servir des murs vierges de sa chambre pour dessiner ses monstruosités. N'y prêtant pas attention nous l'avons laissé faire. Et le lendemain à notre réveil... (Il retint une grimace haineuse qui n'échappa pas à mon attention) La pièce était ainsi et Erik gisait là sur le sol, inconscient. Il ne s'est pas réveillé depuis. On a bien essayé de l'amener dans notre aile médicale pour que notre médecin puisse l'ausculter, mais son état empire atrocement vite dès que l'on essaie de le faire sortir de la pièce. - Il a dessiné au fusain sur les murs et en un jour c'est devenu une fresque en couleur? Ca parait improbable... - N'êtes vous pas vous-même un phénomène improbable? - Touché... Cette fresque est vraiment étrange, et maintenant que nous sommes dans la pièce depuis plusieurs minutes, je peux clairement y sentir l'omniprésence de l'Ether. Je suppose que ça explique la vitesse de création et peut-être le lien que l'enfant semble posséder avec cette peinture... Mais ça ne me dit pas ce que vous attendez de moi... Vous espérez que je parte à la recherche d'un remède ou quelque chose dans ce style? - Nous voulons que vous pénétriez dans la fresque. - Pardon? - Ma femme se trouve à l'intérieur. J'ignore comment, j'ignore pourquoi, mais cette fresque m'a pris ma Yulia. Alors je veux que vous y entriez, et que vous me la rameniez. - Et que je trouve un moyen de sauver le petit Erik. - ... Eventuellement.
Quelle enflure. Ce type n'avait clairement aucune considération pour l'enfant, seule sa femme l'intéressait. Personnellement j'avais encore du mal à croire à toute cette histoire, mais comme l'avait souligné Erol, j'étais la preuve vivante que les phénomènes étranges de toutes sortes pouvaient arriver. La question était, avais-je envie de risquer ma vie dans cette fresque mystérieuse pour sauver celles de deux personnes qui m'étaient totalement inconnues? Je l'avoue, j'étais fort curieux de savoir ce qui se cachait véritablement derrière cette histoire. L'Ether a toujours su se manifester de manière étrange et jusqu'à présent, c'était là la plus étrange des manifestations qu'il m'ait été donné de voir. Mais le jeu en valait-il la chandelle? Il me fallut de longues secondes pour réfléchir à cette question. Au final ce qui était sûr, c'était que je n'avais aucune intention de laisser la Lame et les manuscrits de l'archive secrète entre les mains de Jumain. Ma décision était donc prise.
- Très bien, j'accepte...
Imaginary
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