LYRA △ I AM AS RADIANT AS THE SUN.

À quoi ressemble Lyra Walden ? Voilà une question à laquelle il est bien difficile de répondre. En effet, la jeune femme ne ressemble à personne, elle est unique, et de ce fait il m’est très difficile de vous la détailler avec précision. Néanmoins je vais faire de mon mieux pour vous la décrire avec le plus de justesse possible.

Pour commencer, il n’existe qu’une personne qui ait un soit peu ressembler à Lyra, il s’agit bien évidemment de sa mère, Zofia Walden. Personne ne peut nier que la mère et sa fille sont liées par des liens de parenté. Bien évidemment il existe des différences entre elles mais d’un aspect général, Lyra est le portrait craché de Zofia au même âge.

Tout comme sa mère le fut au même moment, Lyra n’est pas grande, on la qualifie même de petite pour son âge, ce qui ne la gênera pas outre mesure puisqu’elle trouve en cette caractéristique une qualité puisqu’elle adore se faufiler un peu partout. Malgré sa taille beaucoup de gens auront pourtant tendance à lui donner un nombre d’années plus élevées qu’elle n’en possède réellement. Cette taille est donc pour elle un avantage qui est de paire avec son agilité digne du peuple elfique. Véritable professionnelle dans le domaine de l’escalade de n’importe quelle surface, elle en profitera bien souvent pour fausser compagnie aux personnes de son entourage. Mais cette qualité ne s’arrête pas là car non seulement Lyra est très agile mais elle est également très rapide, un gros avantage dans l’art qu’est le combat. Même si, avec l’âge, elle atteindra une taille moyenne, elle ne perdra pas sa dextérité et sa vélocité.

De même que Zofia, Lyra possède une chevelure fauve aux reflets chatoyants, une vraie tornade rousse. Pour tout vous dire, la teinte des cheveux de cette petite demoiselle n’est pas fixe : en fonction de la luminosité, sa crinière peut prendre des reflets violets, caramel, … même si ils sont auburn le plus souvent. Soyeux et doux comme du satin, les cheveux de la fillette atteignent ses omoplates et ne volent jamais au gré du vent car Lyra déteste avoir un quelconque objet devant les yeux et dompte sa crinière en la coiffant en une multitude de tresses. Lui donnant, à raison, l’air d’une petite furie. Cette chevelure n'est pas sans rappeler la teinte du pelage de la forme Sylène de Lyra.

Des traits fins, des petites lèvres pincées qui lui donne l’air d’un véritable petit tyran, le visage encore enfantin de Lyra est très expressif, cependant c’est avec une moue boudeuse et non un sourire éclatant qu’elle se balade le plus souvent. Sa peau fine et hâlée depuis sa naissance ne semble avoir aucun défaut, l’épiderme semble parfaitement lisse et dépourvu d’imperfection… Enfin… pas exactement. Quelques cicatrices ornent en effet ses membres. Les doigts de Lyly sont fins et gracieux, très délicats, ils sont pourtant porteurs d’une force écrasante, assez étonnante pour son âge, tout comme ses membres élégants d’ailleurs.

Pour finir, détaillons la partie de son corps que Lyra affectionne le plus. Ses yeux bien sur ! Héritage paternel, ses deux mirettes sont similaires à ceux de son géniteur, d’un vert toujours dégradé par une arrogance très marqué. La forme de ces fenêtres sur son âme est légèrement étirée, en forme d’amande si vous préférez. Le regard franc, ses émotions et secrets ne restent presque jamais longtemps cachés dans ce vert morne. Prenant une teinte légèrement plus foncée lorsqu’elle est assaillit par des sentiments destructeurs, ses deux globes ne manquent jamais de rappeler à chacun qu’elle est une sylène.

Lyra aurait pu être une jeune fille débordante de bonne humeur, rieuse et pleine de joie, malheureusement, ayant connu des biens des déboires dans a jeune vie, ce n’est pas le cas. Oh bien sure la fillette n’est pas toujours antipathique, il lui arrive même d’être très gentille avec les gens qu’elle aime. On pourrait dire que Lyra a une partie de caractère issu de celui que Zofia aurait pu avoir si elle n’avait pas eu une enfance difficile, si on ne l’avait pas enlevée. Bien sur rien n’est certain. Lyra est un être complexe et dans son caractère, la psychologie de Zofia et celle d’Aleksey se sont amalgamées pour ainsi en formées une nouvelle. Bien que complexe, le caractère de la fillette peut –être résumé en un simple mot : l’impulsivité. En effet, de même que son physique le laisse supposer, la jeune Syène est d’un caractère prompt à l’emportement et peu paraître effrontée, inconsciente et insolente. Pour une fois les apparences ont raison car c’est effectivement ainsi qu’est Lyra.

De nature très spontanée, elle ne se pose jamais deux fois la question d’y aller ou pas. Quoi qu’il arrive, elle fonce tête baissée, sans réfléchir aux éventuels risques qui la guette. C’est peut-être là qu’est son principal défaut mais aussi une grande qualité ! Car en étant fonceuse comme elle l’est, Lyra développera un grand sens de la stratégie, mais nous développerons cela plus tard.

De même qu’elle est impulsive, la jeune fille est une tête brulée qui ne recule jamais devant une occasion de se bagarrer, grande amatrice de l’art du combat, elle ne reculera jamais devant un entrainement pour parfaire sa technique et sera parmi l’une des meilleures escrimeuses de la Rébellion grâce à son zèle. Malgré sa petite taille et son apparence assez élégante elle cache sous son enveloppe corporelle une force que personne ne pourrait imaginer qu’elle possède. Lyra est sauvage car ayant vécu sous sa forme animale durant plusieurs mois elle s’est peu à peu habituer à agir comme un loup. La jeune Syène peut donc avoir un comportement assez….animalier.

Venons en à son côté le plus intéressant. Stratège en puissance, la jeune femme adore imaginer des subterfuges et autre pour remporter la victoire. La véritable force de Lyra est de pouvoir imaginer toutes les possibilités. De pouvoir réfléchir comme ses adversaires, de savoir aussi bien se fondre en eux et imaginer comment ils réagiraient en pareille situation. C’est ce qui fait la véritable force de la jeune fille.

Il y a une chose pour laquelle Lyra n’est pas du tout douée, c’est une chose que vous appelez sentiments et qu’elle appelle faiblesses. En effet, Lyra ne s’autorise pas à montrer ses sentiments et réfute parfois qu’elle en ait. Il n’y a qu’une chose qu’elle montre ; de l’indifférence. Bien sur avec ses proches elle se montre telle qu’elle est vraiment, une véritable petite tempête. La jeune Sylène est rieuse, voir parfois cynique et moqueuse avec ceux qu'elle apprécie à vrai dire.

Depuis toute petite Lyra a une appréhension toute à fait singulière pour l'eau, on ne peut pas dire que c'est sa plus grande phobie car il s'agit de perdre des êtres chers qui la tourmente le plus.

« Zofia, viens par là. » Le patriarche de la famille Zeghers regardait sa fille s’avancer, un sourire de contentement à peine dissimulé. Les longs cheveux roux de Zofia descendaient en cascades sur ses épaules. Ses traits fragiles et délicats représentaient à merveille la beauté juvénile d’une jeune femme à peine sortie de l’adolescence. Malgré que les lèvres fines de Zofia soient étirées en un magnifique sourire, l’appréhension se lisait clairement sur son visage. Elle savait ce que son père lui voulait. Elle savait qu’elle y serait contrainte. Elle savait qu’en ce jour maudit elle allait perdre celui qui comptait le plus pour elle. Une brise semblait jouer avec les cheveux auburn de la demoiselle. Était-ce son nom que ce vent sir perfide murmurait à son oreille ? Aleksey. « Zofia je te présente ton futur mari, Sören. » Le jeune homme arborait des cheveux de blés et un regard noisette. L’exact contraire d’Aleksey qui lui avait une chevelure ébène qui s’agençait à merveille avec ses yeux d’un bleu givré. Zofia essaya tant bien que mal de garder la tête haute, malgré les larmes qui lui montaient aux yeux. C’était fini… Elle ne reverrait jamais son grand amour….Elle ne reverrait jamais Aleksey. Elle allait épouser ce Sören, lui donner des héritiers, vivre à ses côtés, vieillir à ses côtés, mourir à ses côtés… Et tout ça parce que son cher père voulait faire perdurer le « prestige » de la famille.

Sören observait sa fiancée du coin de l’œil, tout en faisant semblant d’écouter les bavardages incessants de Marius Zeghers. Au départ, Sören n’était pas pour une telle union mais son père l’avait convaincu et il devait avouer que Zofia était loin d’être désagréable à regarder. Tout bien réfléchit Sören n’aurait put espérer un meilleur parti, elle semblait intelligente, belle, obéissante,… toutes les qualités qu’une Sylène femelle se devait de posséder. De son côté il pensait que Zofia devait bien être contente d’être tombée sur lui, lui aussi était beau et intelligent, sa famille était prestigieuse et ne manquait pas de ressources. Décidément ils étaient fait l’un pour l’autre.

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La jeune femme tenait le poupon en ses bras. Sa petite tête fragile était recouverte d’un fin duvet aux reflets roux. Ses yeux étaient clos, sa peu fripée mais déjà d’une teinte hâlée, surement un héritage de sa mère. Quand on y regardait bien, Sören n’avait légué aucun de ses attributs physiques à sa "chère fille". Toc toc toc… Zofia ferma les yeux. Elle sentait son odeur… Ils étaient tellement liés l’un à l’autre qu’ils savaient exactement où se trouvait l’autre à n’importe quel moment de la journée. Il entra, il était grand, bien bâtit, ses cheveux d’ébène n’étaient pas sans rappeler sa forme animale : un loup noir. Ses yeux azurs étaient tentés de tristesse. Aleksey. Zofia ne put s’empêcher de sourire de bonheur. « Tu vas bien ? » La voix rauque de l’homme semblait évoquer un aboiement plaintif, comme s’il regrettait de l’avoir mit dans cette position. « Très bien, je suis comblée. Tu veux la prendre ? » Sans attendre Zofia déposa le nourrisson dans les bras d’Aleksey qui semblait désemparé quand l’enfant se mit à gémir. Il ne savait pas quoi faire et pourtant c’était son enfant qu’il tenait dans ses bras. En effet le poupon qui se mettait maintenant à s’égosiller était de lui. Zofia la lui reprit et Aleksey posa la question qui lui brulait les lèvres. « Comment l’as-tu-appelée ? » Une étincelle de malice brillait dans les yeux de la jeune mère. « Lyra. » soleil levant. Les yeux bleus d’Aleksey s’embuèrent de larmes et l’enfant ouvrit les yeux, le jeune père fut saisit de constater que les mirettes du nouveau né était exactement semblables aux siennes. « C’est magnifique ».

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« Ne rentre pas trop tard Lyra, sinon ton père sera en colère. » Zofia regardait avec émerveillement sa petite princesse qui gambadait joyeusement. Elle était son roc, il fallait dire que depuis le décès d’Aleksey Zofia avait perdu toute joie de vivre. Mais elle était sortie du gouffre grâce à sa petite Lyra. « Tu penses encore à lui, sale catin ? » La jeune femme reconnut tout de suite la voix hargneuse de Sören, il avait du rentrer et, tellement absorbée par ses pensées elle ne l’avait pas entendue. « Je ne vois pas de quoi tu veux parler. » Répondit-elle froidement. Zofia savait qu’elle devait partir, se soustraire au regard emplit de colère de son époux, mais celui-ci l’agrippa fermement par le poignet. « Lyra n’est pas de moi n’est-ce pas ? Elle est de LUI. » Les yeux de Sören lançaient des éclaires, virant au noir. « Lâche-moi Sören. » « Oh surement pas. Répond à ma question Zofia.» La jeune femme le regarda longuement avant de lui cracher à la figure : « Oui, Lyra n’est pas ta fille et j’en remercie les Dieux chaque jours de mon existence. » Le visage de Sören se figea puis il prit un air fou, comme s’il était possédé par le diable en personne. « Maman ? » Sören se retourna d’un coup, apercevant la mignonne petite frimousse de Lyra « sa fille ». « Lyra, ma chérie cours ! » Zofia prononça là ses dernières paroles car Sören lui asséna un coup violent, jusque sur la nuque, la pauvre perdit la vie sur le coup. Obéissant aux ordres de sa mère, la petite fille âgée alors de huit ans courait de plus en plus vite, il fallait qu’elle s’éloigne de la maison… Sa maman lui avait dit. Et puis malgré son jeune âge elle avait compris que plus jamais elle ne reverrait cette dernière et que ‘son père’ ne tarderait pas à la prendre en chasse pour la tuer elle aussi. Elle rencontra bientôt, seule dans les bois, Léana, sa meilleure amie, elle aussi âgée de huit ans. À bout de souffle Lyra s’arrêta, paniquée à l’idée que Sören puisse la retrouver. Lyra s’avança à la rencontre de l’autre fillette mais Sören surgit juste devant Léana, le visage détruit. Regrettait-il son acte ? La colère l’avait-elle quitté ? Tout ce que savait Lyra c’est que quand il prononça son nom « Lyra… » Le feu destructeur qui sommeillait en elle s’embrasa et elle se métamorphosa en loup, se jetant sur celui qui avait tué sa mère. Sauf qu’elle n’attend jamais sa cible. Conscient du danger Sören s’était écarté, croyant sauver sa vie. Mais Lyra tua tout de même quelqu’un. Léana, placée derrière Sören, depuis le début n’eut pas la présence d’esprit de se bouger et les griffes de Lyra s’enfoncèrent dans son cou. Horrifiée, elle reprit sa forme humaine, trop choquée pour dire quoi que ce soit. Lyra était une meurtrière. Elle ne valait pas mieux que Sören.

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« Et toi comment t’as atterrit ici. » La question s’adressait à Lyra. Dieu qu’elle avait grandit en quelques mois à peine. Sören l’avait mené sur le continent d’Ardhès, prévoyant lui-même de rester y vivre puisque sa présence à Ràhva était très mal perçue de part le meurtre de sa femme. Cependant il ne supportait plus de vivre en compagnie de la jeune fille âgée d’à peine huit ans ! Elle ressemblait tellement à Zofia. Sören prit donc la sage décision d’envoyer Lyra dans l’Ordre de la Rébellion, la fillette montrant de fortes aptitudes à la magie et au combat. Mais depuis l’incident elle n’était plus que l’ombre d’elle-même, renfermée sur elle-même, elle avait perdu le gout à la vie mais tentais de se relever par l’apprentissage magique. Elle se vouait entièrement à ses études, étant l’une des plus douées de sa classe. « Crois-moi, tu ne veux pas le savoir. »